gestion classe difficile

En classe, les règles permettent d’avoir un environnement harmonieux où le respect est la base de la communication et de l’interaction entre tous. Cet environemment est ainsi propice à la réalisation des objectifs d’apprentissage.

communiquer les règles de manière positive

fixer directement les règles à respecter

  • Quand on a une question, on lève la main et on attend son tour: les tours de parole doivent être respectés.Il faut etre pret quand c’est son tour
  • Chacun écoute attentivement, il ne faut pas interrompre l’enseignant qui parle et on n’interrompt pas un camarade de classe qui parle.
  • on ne fait pas de bruit ou des commentaires à haute voix qui perturbent la classe
  • il n’y a pas de bavardage bruyant, on peut chuchoter si cela ne cree pas de perturbation pour la classe
  • effectuer le travail qui est demande, on peut bien sur demander de l’aide pour mieux comprendre ce qui est demande.
  • Répondre lorsque l’enseignant pose une question. S’expliquer, parler tranquillement et calmement.
  • apporter ses affaires, son cahier et sa calculatrice
  • Être ponctuel en arrivant en classe.
  • Respecter le matériel et les protocoles de securite. On ne joue pas et on ne fait du bruit avec son matériel, le materiel de calsse ou celui de des camarades.
  • Pendant l’heure de classe, on ne se lève pas, on se se déplace pas, on reste tranquille sur sa chaise pour etre attentif et se concentrer. On evitera aussi de de se faire distraire,.
  • comportement irrespecteueux,
  • comportement qui dérange

Il y a aura des sanctions si un eleve perturbe la classe: Seul a une table au fond de la classe.  C’est comme ça, il n’y a pas de discussion à ma décision.

Inviter a un discussion dans le couloir : Je laisse toujours la porte entrouverte et les élèves dans la classe voient mon bras et ma jambe qui restent dans la classe. Ainsi, ils savent que je ne suis pas complètement sorti. l’élève qui se fait inviter à l’extérieur apprécie de ne pas se faire réprimander devant ses pairs et ces derniers travaillent dans une atmosphère de classe agréable.

=> Prendre en aparté l’eleve pour l’écouter, lui parler de son comportement et l’impact sur la classe.

Les interventions centrées sur la communication: Il s’agit d’établir les attentes, les règles, les procédures et les tâches des élèves ainsi que de clarifier les récompenses et les punitions concernant le comportement;

 

Example : Par exemple: “Quand tu tapes ton crayon sur le pupitre pendant un examen ça cause beaucoup de bruit et je suis préoccupée par le fait que cela puisse déranger les autres élèves.”

il est plus approprié de dire: “Interrompre les autres, c’est impoli” que de dire: “Tu m’as interrompu. Tu es impoli”;

– des allusions: rediriger l’attention de l’élève en mentionnant son nom (pour répondre à une question ou pendant une leçon); utiliser l’humour;

des questions pour l’amener à prendre conscience de son comportement (par ex. “Mathieu, es-tu conscient que lorsque tu prends la parole sans avoir levé la main, tu empêches les autres élèves de répondre à la question?”);

“Mathieu, je t’entends taper du pied; ça nous empêche de nous concentrer sur notre travail”).

“Mélanie et Philippe, vous ne pouvez pas courir dans le corridor”

(Qu’es-tu en train de faire? Est-ce contre les règlements? Que devrais-tu faire?)

=> réaction calme et immédiate à un problème;

– Quand l’inconduite se produit, la première étape consiste à prendre contact calmement avec l’élève;

– Rappeler aux élèves la règle ou la procédure qu’ils ont enfreinte;

– Où est-ce que le problème se produit? – Quand se produit-il ? – À quelle fréquence se produit-il ? – Selon quelles conditions se produit-il? – Comment est-ce que ce comportement affecte les autres aspects de la classe et de l’environnement scolaire ?

  Il est alors primordial que vous attrapiez le premier qui le fera afin de montrer dans votre non verbal que vous renforcez la consigne mentionnée plus tôt. Ainsi, les 3 minutes qui suivent une consigne pourraient être seulement dédiées à tenter de trouver qui n’est pas capable de la suivre.

– Il est préférable d’amener les autres élèves à se concentrer sur une tâche afin de pouvoir parler en privé avec l’élève en question.

instructions claires:

“Isabelle, s’il-te-plaît, cesse de jouer avec ta règle et continue ton travail.”

Offrir de l’aide;

– Offrir des options;

– Formuler les attentes de façon positive;

– Réviser les options et les conséquences possibles et donner à l’élève le temps et l’espace nécessaires pour faire un choix;

– Clarifier que l’élève doit faire un choix.

https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/apprentissage/comment-gerer-les-classes-difficiles-6135.php

definition: problèmes sont mineurs bavardages, agitation, refus de travailler, passivité

multiplication et  accumulation finissent par perturber sérieusement – parfois même par paralyser – le travail des enseignants et celui des élèves

 

monitorer les perturbations – utiliser une methode pour relever le nimbre de perturbations et faire des statistiques

Les transgressions graves (violences physiques par exemple) sont rares.

les difficultés se sont aplanies avec le temps, ou parce que des mesures appropriées ont été prises qui ont rétabli une relation plus sereine de l’enseignant avec ses élèves et un climat de travail

élève est perçu comme difficile sur le plan comportemental: le perturbateur, l’agité et l’opposant

=> L’élève perturbateur bavarde souvent, dérange la classe, ne respecte pas les règles, chahute, attire l’attention de ses camarades, les distrait et les fait rire, interrompant l’enseignant, faisant intentionnellement du bruit ; il fait souvent des remarques ou des commentaires à haute voix.

=> L’élève agité ne se tient pas tranquille sur sa chaise, se lève, se déplace, n’est pas attentif, se laisse facilement distraire, joue et fait du bruit avec son matériel, est impulsif, interrompt les autres, prend spontanément la parole, peine à terminer son travail, ne fait pas ce qu’on lui demande, est peu ou mal organisé, oublie ses affaires, etc.

=>Enfin, l’élève opposant refuse de travailler, de faire ce qui est demandé, ne fait pas ses devoirs, n’obéit pas, conteste, exprime ouvertement son désintérêt, provoque,…

plus de profils:

http://www.tact.fse.ulaval.ca/fr/html/cours/coursgcr/chap3gcr.html

GERER SA CLASSE

Cette réflexion provient de la peur et du questionnement d’une future enseignante concernant la gestion de la discipline en classe.

Mes trucs et astuces pour gérer un groupe d’enfants :

1) Être ferme mais aimant
La classe ne doit pas être un lieu de sanctions.
Les élèves doivent sentir une sympathie, une bienveillance, un amour de l’enseignant à côté de la discipline.
Exemple :
– Discuter avec les élèves durant les récréations
– Féliciter, encourager, remercier, rigoler en classe

2) Être sûr de soi
Montrez que vous savez ce que vous voulez.
La manière de parler, de regarder donne déjà une indication de fermeté aux élèves.
Être persuadé mentalement que la chose demandée sera exécutée.

3) Être têtu
Ne changez pas d’attitude devant un enfant qui reste sur ses positions.

4) Utiliser l’isolement
L’effet de groupe augmente souvent les comportements dérangeants et perturbateurs.
Isoler l’enfant sur un banc, ou dans un endroit spécifique permet de stopper ce comportement.

5) Utiliser les pseudo-sanctions courtes, directes et rapides
Exemple :
faire changer de place la personne qui bavarde
– installer une plaque entre les deux élèves bavards
Ce ne sont pas des sanctions ennuyantes, mais cela montre que vous agissez, que vous ne laissez pas faire

6) Des paroles aux actes
Faites ce que vous dites;  mais faites attention à ce que vous dites !
Ne dites jamais quelque chose que vous ne serez pas capable de faire et de tenir comme « Encore une fois, et tu seras renvoyé »
Ne radotez pas plusieurs fois la même chose.  Passez à l’action rapidement.

7) Ne rentrez pas dans un débat avec l’enfant
N’argumentez pas pendant de longues minutes vos actes.
Vous sanctionnez en donnant une petite explication si nécessaire.
Si l’enfant rouspète, stopper la discussion en disant « C’est comme ça, il n’y a pas de discussion à ma décision. »

8) En savoir plus qu’eux
L’élève en admiration devant le savoir et les compétences de l’enseignant aura plus de respect.
Maitrisez en profondeur les sujets que vous enseignez.

9) Être exigent
Plus vos exigences seront élevées (au niveau de travail, des savoirs, du soin, de la présentation et du silence), plus vous serez respectés et écoutés.

10) Respectez les besoins des enfants

N’exigez pas des choses impossibles, ou très difficiles à tenir comme travailler sans relâche durant 2h.
Permettez des moments de relâchement, de bavardage, d’hydratation (eau) et de rire.
Plus le bavardage sera contrôlé et canalisé dans des moments précis et choisis, moins vous aurez de bavardage durant le travail.
Permettre le chuchotement.

11) Être motivé, voire passionné par ce que l’on enseigne.
Écouter quelqu’un de passionné est plus captivant qu’un professeur démotivé.

12) Très sévère les premiers jours
L’enseignant est testé dès le début.  Il faut donc réussir ce « test d’autorité » et fixer directement les règles à respecter.

13) Proposez des tâches motivantes
Plus votre tâche sera captivante et fonctionnelle et plus les élèves travailleront naturellement, avec plaisir.

14) Occupez-les
Les « chances » de bavardage d’un élève inactif qui n’a rien à faire seront plus grandes.
Mettez-les TOUS en action rapidement, sans longs discours.

15) Discuter en apartés
Prendre en aparté l’enfant pour l’écouter, lui parler et corriger son comportement.
L’enfant ne se sentira pas « humilié » devant le groupe et il sentira une relation « privilégiée », complice voire confidentielle avec l’enseignant.

16) Le conseil de classe
Discuter en groupe des comportements, des problèmes extra-scolaires, des sentiments, des besoins,…
Chercher en groupe des solutions, et les appliquer à la lettre jusqu’au prochaine conseil.

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Éviter les mots assassins suivants : toujours, encore, jamais…

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« Lors de cette période, je vais être présent pour répondre aux questions des élèves qui afficheront un carton vert sur leur pupitre ».

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le carnet est bien moins efficace que le travail supplémentaire, en tout cas pour les dérives du type bavardages, commentaires intempestifs, refus de travailler.

sanctions: il doit recopier quelque chose. Si à ce stade il récidive, je double. Puis je triple.

Je réserve le carnet aux choses un peu plus scandaleuses : insolence, singerie, insulte, comportement déplacé. La prise du carnet à du coup plus de valeur, elle constitue un stade intermédiaire entre la punition et l’exclusion de cours.

Les élèves sont sinon au travail, du moins plus respectueux et plus à l’écoute.

des élèves en grande difficulté mais sympathiques et bosseurs, mis à part deux énergumènes, dont un exclu très rapidement de plusieurs cours avant son départ du lycée – en vacances le reste de l’année.

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Je fais un cours de maths avec des exemples, des exos, des interros, des DS.
Ça étonne beaucoup les élèves au début puis ils s’y habituent. Pour la plupart, c’est pas pour autant qu’il travaillent et progressent.
Ils grabottent en relatif silence, répondent volontiers la première couannerie qui leur passe en tête quand je les sollicite et se sentent en sécurité dans un environnement familier, peu hostile car très balisé (et donc sont calmes).

S’ils bougent, tables de conjugaison pour tout le monde jusqu’à la fin de l’heure : les élèves adorent les conjugaisons, et tout ce qui est répétitif de façon générale !

Les faire écrire au maximum : pendant qu’ils rédigent, ils ne parlent pas au moins.

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uand je veux prendre le carnet à un élève, il refuse (dans la classe la plus terrible que j’ai, mais dans les autres aussi parfois), de me le donner, alors je le vire, mais il s’en fout, il préfère être viré qu’avoir un mot sur le carnet, et je ne peux pas appeler 10 parents chaque soir, je n’en ai pas le temps, surtout en tant que stagiaire où j’ai tout à préparer.

Ils préfèrent être virés parce qu’ils savent qu’en cas de refus de me donner le carnet, ils sont “seulement” virés vu que la colle et que le rapport que je donne n’aboutit pas (enfin si, ils ont parfois des “blâmes” qui resteront dans leur dossier scolaire un an, mais s’en foutent).

Je leur demande puis leur crie bien évidemment de sortir (pour les autres, à qui je n’ai pas pris le carnet) mais ils restent,prennent des craies et dessinent au tableau r ne m’écoutent pas le moins de monde, apidement avant de sortir de cours.

On supprime vos retenues, on ne donne pas de réelles suites à vos rapports. Il y a quelque chose de pourri dans votre établissement.

Des élèves exclus de cours que le CPE te ramène, sympa, non ?  affraid  ) : dépression, Congé Longue Maladie de 3 ans.

Pour ma part, j’ai appri Suspect s à ne plus du tout faire appel à mon administration pour la discipline, par exemple !

Dans mon établissement, oui, les rapports aboutissent le plus souvent à des sanctions. Quand des élèves tiennent les propos que nous rapporte notre collègue, montrant clairement leur insolence, dans mon établissement, il y a une sanction.
Et je crois que les bavardages diffus peuvent aussi (pas seulement, évidemment) venir d’un laxisme de l’administration : si les élèves les plus pénibles ne sont pas sanctionnés quand ils transgressent la règle, pourquoi les autres s’en priveraient-ils ? Les établissements dans lesquels les élèves ont un sentiment d’impunité deviennent vite ingérables, quelque que soit le public à la base.

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As-tu vu le proviseur ?
Vu ce que tu dis, cet élève mérite d’être exclu de cours. L’as-tu déjà fait ?
Que s’est-il passé suite aux insultes ? Tu dois demander un conseil de discipline !

Au vu de ce que tu dis, cet élève devrait être régulièrement exclu de cours, et pas que chez toi s’il a le même comportement partout.

Il m’avait promis une exclusion provisoire de 5 jours, puis s’est rétracté à la rentrée. Il me dit vouloir au préalable s’entretenir avec la PP et la CPE. Cette dernière, que j’ai vu hier, me dit que “j’exagère”.

Et tes collègues, ils en disent quoi ? Vous serez plus forts si vous êtes nombreux à faire remonter des problèmes, à demander des sanctions, etc.

Mes collègues ont aussi fait des rapports d’incident. En vain pour l’instant.
http://www.neoprofs.org/t122893-je-suis-en-grande-difficulte-avec-une-classe-de-2de

J’ai surtout l’impression que cet établissement est mal géré et que le règlement de la crise ne dépend pas de toi. Quand bien même tu aurais été trop exigeante, cela n’aurait en rien justifié cette escalade d’irrespect, de provocations et de violence.

Effectivement, à chaque remarque insolente, comportement inapproprié, toujours faire un rapport d’incident. Il est bon de pouvoir s’appuyer sur un dossier solidement constitué en conseil de discipline.

C’est triste à dire, mais il faut se montrer intraitable et sanctionner toutes les dérives sans jamais laisser filtrer la moindre once de faiblesse (plus facile à dire qu’à faire, c’est sûr).

Comme l’ont dit d’autres personnes ici l’équipe pédagogique doit faire front : continuer les rapports, et pourquoi pas même une délégation dans le bureau du principal pour demander de fortes sanctions.

Un élève a déjà été exclu après m’avoir menacé physiquement. Il a fait appel, on a failli le revoir. Ce que nous vivons est monnaie courante dans cet établissement. Jet d’objets divers dès que tu as le dos tourné, tutoiement, insultes, graves manque de respect, dégradations, bagarres.

Pour chaque comportement inapproprié par rapport à l’adulte, signaler l’intimidation par un rapport écrit adressé à la vie scolaire, au chef d’établissement et à la famille.

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J’ai appris plus tard que l’élève fut exclu le mois suivant après avoir menacé le cde et le directeur.

Ensuite, si rien ne change, j’exclurais cet élève et refuserais de le reprendre tant que quelque chose n’a pas été engagé : convocation des parents, engagement écrit de l’élève, commission de préventio.

S’il se présente, je l’exclurais à chaque début de séance. Je ne le reprendrais pas si on me le ramène (je l’ai déjà fait). Et quand tu l’exclus, tu lui donnes le travail à faire, surtout!
Au bout d’un moment, ça suffit.

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De ce que je sais, la CPE a rué dans les brancards parce que je ne suis pas passée d’abord par elle. Sauf qu’elle fait preuve d’une bienveillance dégoulinante. Donc, elle fait obstacle avec une petite crise d’égo écorné. Cependant, la situation était tellement grave, qu’effectivement, j’ai jugé urgent de voir le CDE, et c’est même ce que tous mes collègues m’avaient conseillé.

Mon intention était de solliciter (pour la quatrième fois) le CDE. Mais finalement, je vais solliciter les collègues déléguées syndicales de l’établissement.

Merci encore à toutes et à tous de votre sollicitude et votre bienveillance.

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tu notes TOUT ce que chaque élève problématique fait et tu essaies de t’assurer que tes collègues font pareil

il est constamment dans la transgression du règlement intérieur, au sein d’une classe qui dysfonctionne et tout ça sur un rythme “régulier”. La situation en devient donc paradoxale puisque je suppose que tu as tendance à noter les faits uniquement quand c’est véritablement grave et/ou que c’est allé trop loin, alors qu’en fait, si tu fais la liste, comme tu le fais ici, de tout ce qui ne fonctionne pas, tu auras du matériau à fournir en cas de conseil pédagogique / rdv avec les parents / rdv avec proviseur ou CPE, et surtout tu pourras convoquer un conseil de discipline.

tant qu’il n’y avait pas de faits graves, on n’avait pas de conseil de discipline…En notant systématiquement tout, la position était inversée.

L’énorme avantage de cette astuce, c’est que normalement, sur les rapports d’incident, tu dois contextualiser le problème, ce qui te permettra de montrer que l’élève est dans une réaction totalement exagérée au regard de ce qu’on pourrait te reprocher.

si tu demandes de faire une activité et que derrière il se met à chanter, c’est globalement difficile pour lui de se défendre ou d’être défendu

“tenter” des cours aussi intéressants que possible. Plus tu arrives à être irréprochable notamment dans la qualités des cours que tu fais, plus tu seras en position de force.

Aller lire le sens du mot “Outrage” et les conséquences judiciaires de tout ça les ferait probablement moins rigoler.

privilégier la communication par mail avec le proviseur. L’écrit laisse des traces. On se permet parfois une position à l’oral qu’on n’assumerait pas à l’écrit (refuser de soutenir un professeur, par exemple). tout ce qui est écrit oblige l’établissement à assumer ses choix et l’empêche de tenir une éventuelle position de “On ne savait pas vraiment” ou “On ne pensait pas que ça allait si loin”.

que comme toute personne on mérite un respect et qu’il est possible (je suppose à te lire que tu n’as jamais empêché ça) de dialoguer avec nous

Je te conseille, au prochain inicident (qui selon moi commence au refus de sortir ses affaires) de l’exclure en lui donnant un travail, de faire un rapport sur le champs dont tu enverras une copie par mail à la CPE, au CDE et au PP. Tu finis bien ce rapport en exigeant la tenue d’un conseil de discipline pour cet incident et tous les autres précédents (et c’est là où tous les rapports faits par tous les collègues ont leur importance) et tu finis par “dans l’attente d’une réponse de votre part quant à la tenue de ce conseil de discipline blabla”.

Un CDE est dans l’obligation de justifier la non-tenue d’un conseil de discipline si celui ci est demandé par un enseignant.

Sifflets, remarques déplacées, voire outrancières, limites.

J’ai arrêté d’écrire au tableau et dicté les corrections. C’était moins drôle pour eux.

Par contre l’attitude des autres n’est pas plus admissible. Chacun devrait avoir droit à un rapport, sur Pronote, publié aux parents et à l’équipe et rapport au PP, au CPE et au CDE à chaque fois. L’un se tient à carreau mais ses potes continuent.

Il faut écrire au PC et projeter (bon, il faut avoir du matériel et en état).

un élève (sérieux) est désigné pour écrire via PC et projeter et toi tu te places au fond de la salle, à un endroit où tu vois tout et où les élèves ne peuvent obligatoirement te voir. Ce n’est plus toi qui est aveugle, mais eux.

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dès qu’il y a un incident en cours ou une punition cocher sur pronote en indiquant le travail à faire et ainsi les parents en sont directement informés.

EXCLUSION DE CLASSE

=====technique avec CPE le prevenir de la situation

Je sais que là où je travaille maintenant le CPE renvoie facilement les élèves sans travail ou s’il juge que le motif n’est “pas valable”. Du coup j’ai toujours une feuille avec quelques verbes à conjuguer et un texte et des questions au cas où dans mon sac, et je suis allé le voir quand un élève me posait souci la dernière fois en le prévenant que s’il n’avait pas ses affaires à nouveau et persistait dans son attitude, je le lui enverrai, en ne voulant pas le revoir. C’est ce qui s’est passé, et il ne me l’a pas renvoyé.

Je mets rapidement un motif et un travail.
Le rapport est fait dans la journée.

======ne pas se faire marcher dessus

Un courrier factuel sur cet incident en double exemplaire au chef d’établissement contre tampon et/ou signature par le secrétariat où tu rappelles :
– Que tu est seule garante, responsable et juge de ce qui se passe dans ta classe
– Que tu te réserves le droit de remettre à sa place l’AED si d’aventure, cela se produisait de nouveau (Perso, je pense que je l’aurai fait direct mais je suis pas réputé diplomate)
– Que tu demandes que ce dernier et la CPE soient rappelés à l’ordre : Une telle mise en cause de tes compétences devant autrui est inadmissible, de même que la désinvolture dont sa chef de service a fait preuve.
– Que si ton courrier n’était pas suivi d’effet, tu en réfères à M Le Recteur et aux syndicats.

Avec la formule en bas de page qui graisse bien : “L’honneur de ma haute considération…”

Bref, sort les crocs.
Aiguisés !

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Je crois qu’il faut être pragmatique, prévoir une banque d’exos à déposer en Vie sco et le rapport peut attendre quelques heures.

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J’ai donc trouvé une astuce, quand j’exclus un élève, je mets comme motif: “transgression du rapport à la règle entraînant une ingérence didactique”. Vu qu’il ne sait pas ce que ça veut dire mais qu’il n’osera jamais l’avouer, il n’ose pas me renvoyer l’élève. J’ai aussi des collègues plus courageux que moi qui ont littéralement claqué la porte au nez du CPE sans donner d’explication.

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Ça semble abusif de renvoyer un élève de cours pour “bavardages”, mais quand tu lui as demandé 15 fois de se taire, qu’il te coupe la parole et t’empêche de faire cours, je trouve ça parfaitement légitime.

 

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CPE: “notre CPE nous remonte l’élève en argumentant que ce n’est nullement un motif d’exclusion. Il nous a ressorti un vieux décret du 19e siècle (je n’exagère pas), stipulant qu’on ne peut exclure un élève que pour des faits de violence physique.” => Sinon, tu lui demandes un ordre ECRIT & SIGNE comme quoi c’est interdit.

Tu renvoies à nouveau l’élève avec le délégué.

====exclusion

L 912-1 du Code de l’éducation une décision d’exclusion de cours peut être prise en fonction de l’intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.

doit donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d’éducation ainsi qu’au chef d’établissement.
Elle s’accompagne d’une prise en charge de l’élève dans le cadre d’un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.”

motifs d’exclusion:

Plus de 5 bavardages bruyants et commentaires à haute voix qui perturbent la classe et prive les autres élèves de travailler dans le calme.

Refus de cesser le comportement perturbateur malgré 5 avertissements. Comportement perturbateurs: bruits, se leve de sa chaise, interrompt l’ensiegnant et les autres eleves.

Refus d’effectuer le travail demandé

Refus de se déplacer